Le vernis des abysses
Newsletter personnelle hebdomadaire
Littérature à cœur ouvert. Ici, on questionne les liens à travers des émotions et pensées brutes (tout ne sera pas sublime). Newsletter habillée de références culturelles et collages papier.
[Extraits d’une newsletter]
Amoureuse, je l’ai été plusieurs fois.
Si les noms d’oiseaux ont varié d’un homme à l’autre, aucun n’a connu de termes très génériques tels que « mon cœur » ou « bébé » - quoi qu’un « chaton » ait pu se glisser dans l’affaire. Tous, sans exception, ont par contre reçu la même information : « Je t’aime ».
Je ne sais pas dire "Je t'aime" / Je ne sais pas, je ne sais pas / Je ne peux pas dire "Je t'aime" / Je ne peux pas, je ne peux pas / Je l'ai dit tant de fois pour rire / On ne rit pas de ces mots-là / Aujourd'hui que je veux le dire / Je n'ose pas, je n'ose pas / Alors, j'ai fait cette musique / Qui mieux que moi te le dira [1]
J’aime un être humain. J’aime les hommes, en général.
J’aime apprendre. Les fruits de la passions. Observer les nuages et découper du papier.
#NotAllJeTaime
J’aime les mots infiniment et la langue française en particulier. Ses circonvolutions et ses synonymes multiples. La poésie de son orthographe et la musicalité des termes avec lesquels se joue la partition du langage. Mais je dois l’admettre, lorsque vient le moment d’exprimer, dans l’expérience pleine de sa sincérité, l’amour immense que je ressens pour Lui, j’en veux terriblement à ma langue maternelle.
You blow my mind, par exemple, est une expression qui n’a pas son pareil en français.
[Fin de l’extrait]